samedi 29 avril 2017

Dragon Ball Super (premier volume) est-il super ?


 Aussi loin que je m'en souvienne, Dragon Ball a toujours été pour moi le plus grand manga de tous les temps et ce, pour une multitude de raisons. La première et la plus vraie d'entre toutes est la suivante : il EST le meilleur !

C'est donc tout naturellement que le fan tout à fait objectif que je suis n'a pas pu s’empêcher de faire des bons de plusieurs mètres (comme Goku et Krillin au sortir de leur entrainement commun chez Kamé Sennin) en apprenant que près de vingt années après la fin de Dragon Ball, son auteur venait de décider d'en superviser la suite !

Dragon Ball SUPER en version animée


Nous passerons ici très rapidement sur la version animée que je n'ai suivi qu'au début et de laquelle j'ai un peu décroché à cause d'une animation au ras des pâquerettes mais aussi et surtout à cause de la teneur des premiers arcs du scénario qui se contentent de reprendre paresseusement les événements des films "Battle of Gods" et "Fukkatsu no F" sortis en fanfare peu de temps avant l'arrivée de DBS sur les petits écrans...
La version animée a fait couler beaucoup d'encre et cristallisé des flots de haines et d'amertumes saupoudrés d'incompréhensions multiples sur fond de sentiments de trahison de cette série cultissime et de ses fans... Et même si je reconnais avoir parfois (souvent même) vu des scènes qui feraient saigner un borgne des deux yeux (en plus de l'anus), je n'en ai été qu'un lointain spectateur et je ne m'étendrais donc pas plus sur ces polémiques. Je conclurai sur cet aparté en disant simplement que le scénario des épisodes actuels semble tenir plus la route et que malgré cela, les audiences Japonaises de la série se contentent d'atteindre péniblement les 5% de parts de marché...

Triste époque pour la Z-Team.

Dragon Ball SUPER en version papier 

Couverture Française de Dragon Ball SUPER. Glénat ©

 

Mais revenons au sujet principal de ce billet : Dragon Ball Super toujours mais la version manga (papier quoi !) qui a aussi eu le droit à son petit lots de déconvenues, mais rien en comparaison de sa grande sœur animée. 

Kiki, c'est fini... Enfin en quelques sortes...


La plus importante et celle qui a donc logiquement crée le plus de déception chez les fans, c'est que si le maître (absolu de l'univers et de l'infini et au delà !) TORIYAMA Akira (alias Kiki pour les intimes 💗. Yeah Baby !) est impliqué dans cette suite, il ne la chapeaute en réalité que d'une manière plus ou moins lointaine et se contente de développer l'histoire, laissant sa plume héritée des dieux de... euuuh... des plumes à un nouveau venu dans le monde du manga professionnel connu sous le pseudonyme TOYOTARO.
Eh oui ma bonne dame, exit les dessins prodigieux du maître Kiki... Et comme chacun le sait, du Dragon Ball sans Kiki, c'est comme une civilisation elfique sans fougères, c'est comme un Superman qui porterait son slip SOUS ses vêtements, ça n'a aucun sens...

Des dessins dignes du maître (absolu de l'univers et de l'infini et au delà 💗) ?


Comme survolé dans le paragraphe précédent,  TORIYAMA Sensei 💗 passe le flambeau à TOYOTARO Sensei, une nouvelle tête dans le monde du manga professionnel. Avant de faire ses débuts de pro avec DBS, ce dernier était notamment connu pour sa production en matière de Dojinshis* dérivés de Dragon Ball.
Pour avoir lu quelques pages de l'un d'entre eux (Dragon Ball AF, dans lequel il avait repris le titre pour faire "vivre" cette énorme rumeur du début des années 2000), les dessins de l'époque, même si loin d'un niveau pro étaient magnifiques mais, que les fans se rassurent, n'étaient rien, ABSOLUMENT RIEN, en comparaison de ceux présentés dans cette suite officielle.

Le trait, bien que moins maîtrisé et dynamique que celui de l'auteur original (et maître absolu de l'univers et de l'infini et au delà 💗) s'en rapproche énormément et donne très bien le change, assurant une transition de qualité entre les deux plumes. N'oublions pas toutefois que tenter de coller à un style qui n'est pas le siens, qui en plus est aussi particulier que celui de TORIYAMA Sensei 💗 doit être bien plus complexe que de développer son propre trait.

Autre fait "notable" si l'on peut dire : à contrario de TORIYAMA 💗 qui dessinait Dragon Ball à l'ancienne, traditionnellement sur papier avec des plumes et de l'encre de chine, TOYOTARO dessinerait exclusivement sur tablette graphique. Pas sur que la différence vienne de là mais c'est une information comme une autre.

Une histoire qui en vaut la peine ?


Les dessins c'est bien beau, mais qu'en est-il de l'histoire qu'ils dépeignent ? Est-elle à la hauteur ?

...

...

*roulements de tambours*

Oui et non...

En tout cas pour l'instant !

Conclusion !


Nan je déconne.

Une histoire qui en vaut la peine ? (Partie 2)


Tenez-vous le pour dit : avec DBS, TORIYAMA 💗 (qui je vous le rappelle est en charge de l'histoire) fait purement et simplement une croix sur Dragon Ball GT 👎, le reléguant ainsi aux sombres heures de la série que l'on range dans la boîte des choses qui n'ont pas lieu d'être et qu'on aimerait simplement oublier.

GT pas au courant ! LOL


Sans entrer dans les détails, sachez simplement qu'il n'était en rien lié à cette suite exclusivement animée (à part quelques artworks pour le design de quelques un des personnages) et qu'il n'a jamais été consulté dans le développement de GT. Dans ses rares réactions sur le sujet, diplomatie Japonaise oblige, il se contentait de rester vague mais ne s'est jamais montré enjoué par ce que l'on faisait à sa série malgré lui. 
Avec ce choix de faire commencer DBS avant la fin du quarante-deuxième et dernier volume de Dragon Ball, je pense que son avis sur le sujet est assez clair. Alors peut être que certains penseront qu'au contraire, le fait de situer DBS avant la fin de Dragon Ball (Z pour la version animée) et donc avant GT permet de ne pas renier ce dernier. Et je dis non, car les événements qui se sont déroulés jusqu'à présent dans DBS ne sont pas compatibles, en aucun cas, avec ceux de GT. En clair : DBS dés-écrit GT et donc, le désavoue.

Chronologie de DBS : accrochez-vous à vos barbes !

Comme dit plus haut, l'intrigue de DBS (ou en tout cas le départ de celle ci) se situe avant la fin et donc PENDANT Dragon Ball (Z pour la version animée) ! Plus précisément pendant les dix années de paix qui séparent la victoire de Goku contre Majin Boo et tournoi d'arts martiaux durant lequel il fait la rencontre de Oob, réincarnation symbolique de son dernier ennemi d'envergure...

Petit schéma :


  • Goku fait appel aux terriens pour constituer un énorme Genkidama pour péter la gueule de Majin Boo qui commence vraiment à couter cher en bouffe (le salaud !) Avant de le pulvériser comme un pet d'éléphant une mouche trop proche de l’œil du cyclone, il souhaite qu'un jour, Majin Boo soit réincarné en quelqu'un de bien pour pouvoir le ré-affronter dans de meilleures conditions.
  • Période de dix années de paix. Naissance de Pan, la fille de Gohan et Videl (petite fille de Goku et Chichi) entre autres. C'EST PENDANT CES DIX ANNÉES QUE SE SITUE DRAGON BALL SUPER !!!
  • Un nouveau Tenka Ichi Budokai (tournoi d'art martiaux) est organisé. Bien qu'à l’abri du besoin, Goku décide d'y prendre part car il a le pressentiment que son souhait de dix années auparavant a été exaucé et qu'il y fera la rencontre de la réincarnation de Majin Boo. Il affronte ce dernier sous les traits d'un enfant d'une dizaine d'années nommé Oob et décide d'en faire son disciple pour qu'il assure la relève de la défense de la Terre à l'avenir.
La suite de Dragon Ball se situe donc avant la fin de Dragon Ball... Original :-)

Et donc cette histoire ? Elle vaut le coup ou pas ?!


Oui pardon... Mes ardeurs de fan inconditionnel reprennent le dessus...

Je ne vous spoilerai pas le déroulement exact des événements mais sachez que l'intrigue de ce premier volume tournera principalement autour d'un nouveau tournoi d'arts martiaux entre deux univers après être passé à la vitesse de l'éclair sur le film "Battle of Gods". Quant à "Fukkatsu no F", il fait l'objet d'un chapitre spécial qui n'est pas inclus dans le volume... étrange choix que celui là... bref !

Dans les grandes lignes, on retrouve bien l'esprit de la série principale avec un bon dosage entre scènes de combats et humour omniprésent (TORIYAMA 💗 oblige !) Certains éléments semblent toutefois un tantinet tirés par les cheveux, à l'image de nouvelles Dragon Balls dont je n'en dirai pas d'avantage.
Ceci étant, même si il est trop tôt pour dire si cela se confirmera par la suite, l'histoire mise en place dans ce premier volume m'a vraiment donné envie de découvrir le deuxième ! J'ai pour la première fois depuis longtemps vraiment eu la sensation de lire du Dragon Ball et ça, c'est magique et ça n'a pas de prix ! Ou plutôt si : celui d'un volume dans toute bonne librairie !

Je me ruerai donc chez mon libraire pour l'acquérir dès sa sortie et vous engage, si tant est que vous soyez fan de la série originale à vous faire votre propre avis sur ce premier tome.

Conclusion (pour de vrai cette fois !)


Tâche oh combien ardue que celle de donner une suite digne de ce nom à une série aussi mondialement cultissime que Dragon Ball... Surtout lorsque les passions perdurent alors que la série avait tiré sa révérence depuis plus de vingt ans ! Comment ne pas décevoir les attentes de millions de fans pour lesquels le manga ou le dessin animé faisait office de meilleur ami voire même de membre de la famille à part entière ! Je n'ose imaginer la pression monstre qui a du s'exercer sur les épaules de TOYOTARO, nouveau dessinateur officiel de la série après LE maître en matière de Shonen (et aussi absolu de l'univers, que dis-je DES univers et de l'infini et au delà), TORIYAMA💗 Akira, mon Kiki à moi !

Bien que pas à la hauteur du trait divin de TORIYAMA💗, TOYOTARO s'en rapproche énormément et s'en sort avec brio, assurant une transition fluide et sans gros couacs entre deux générations. Gageons que le manque de dynamisme de ses lignes s’estompera au fil de son expérience pour nous proposer des scènes de plus en plus plaisante et jouissives. Même si la nostalgie de ne plus retrouver le maître au bout de la plume traçant les héros de mon enfance, je pense sincèrement que les dessins de Dragon Ball sont tombés entre de bonnes mains.

Niveau scénario, malgré quelques errances et faits tirés par les cheveux qui auraient pu me faire sortir de l'ambiance si chère à mon cœur de fan absolu et inconditionnel, j'ai personnellement retrouvé suffisamment d'éléments propres à la série qui a bercé mon enfance pour y replonger volontiers et trouver cela beaucoup trop court ! Si vous aimiez les combats de Dragon Ball vous serez servis, de même que si vous étiez friands de l'humour omniprésent de TORIYAMA💗 qui est aussi au rendez-vous ! La seule chose qui m'a un peu dérouté est le traitement réservé à Végéta. Bien que loin des humiliations multiples qui lui sont affligées dans la version animée de DBS, le fier prince des Saiyajins semble ici beaucoup plus apaisé, serein voire même parfois... gentil ! On imagine bien que la famille et les amis changent un homme, mais attention avec celui ci, car Végéta se doit d'être un éternel guerrier, fier, arrogant et solitaire qui bien qu’inférieur à Goku en terme de puissance ne le reconnait pas si facilement et n'a jamais dit son dernier mot !

Affaire à suivre :-)

Notes de texte


*Dojinshi : manga non officiel basé sur une licence existante. Les fan arts et autres fan fictions sont des concepts similaires.

mercredi 19 août 2015

[En vitrine] Dragon Ball à l'honneur chez Momie Manga !

Je lance dès aujourd'hui une nouvelle rubrique sur le blog ! Intitulée "En vitrine", j'y posterai des photos de vitrines de boutiques spécialisées (ou non) dans la culture Otaku et plus particulièrement lorsque ces dernières seront en rapport avec Dragon Ball ! Par la même occasion je vous proposerai quelques bonnes adresses au grès de mes périgrinations vers l'Ouest  Otakesques.

Aujourd'hui, je vous partage des photos prises il y a quelques jours dans la ville de Grenoble chez Momie Manga.

 Les volumes de l'édition ultimate presque au grand complet !
 
 Zoom sur le bas de la vitrine avec de superbes figurines et goodies !

Je n'ai pas pu résister à l'envie d'admirer cette superbe vitrine dont le cœur n'est autre que l'édition perfect du manga ! Si le cœur vous en dis, vous pouvez retrouver toute l'équipe de Momie manga à l'adresse suivante :
Momie Manga
1, rue Lafayette angle 9 rue des Clercs
38000 GRENOBLE
Momie Manga, c'est LA bonne adresse de tout fan de manga qui se respecte. Manga, Comics, BDs, Goodies et figurines, vous trouverez à peut prêt tout ce que vous cherchez. Ils ont même une petite selection de volumes d'occasion et surtout, fait assez rare de nos jours : du stock !

Lors de votre prochain passage, mentionnez que vous venez de ma part et bénéficiez d'un superbe "hein qui ? connait pas !"

mardi 11 août 2015

[Défi !] Une fresque murale de A à Z dans ma mangathèque !

En bon Otaku, j'aime exposer fièrement ma collection de mangas, de figurines, de DVD et autres merveilles toutes droit sorties de mondes tous plus magiques et fantastiques les uns que les autres. Tout le monde ne peut pas le faire comme il se doit mais j'ai depuis peu la chance de disposer d'une pièce dédiée intégralement à mon vice que j’entends bien transformer au fil du temps en véritable paradis !
un mur vierge d'environ 3m par 2,5m

Au départ, quatre murs blancs, un plafond et un sol. Après quelques travaux et un brin de rangement, seul un mur reste vierge et je compte bien y remédier ! Afin de rendre cet endroit parfait selon ma conception de la chose, j'ai décidé de personnaliser ce dernier mur à l’effigie et aux couleurs de mes séries préférées et de vous partager le cheminement et à terme, le résultat final.

 un montage (pas fini ni arrêté) de l'objectif

Je suis loin d'être un professionnel du dessin et de la peinture mais je vais retrousser les manches et faire mon maximum ! Je vais tout d'abord devoir me familiariser avec des techniques visant à respecter les proportions lorsque l'on agrandit une image (je pense chercher du côté des quadrillages) puis déterminer de quel matériel j'aurai besoin (bombes, feutres acryliques, pinceaux, peintures, vernis, etc) et enfin me lancer dans le grand bain en espérant ne pas être l'auteur d'un massacre !

Si mes travaux vous intéressent, n'hésitez surtout pas à partager l'adresse de ce blog, plus on est de fous plus on rit !

Rendez-vous au prochain épisode !

lundi 27 juillet 2015

Série TV The Flash : bilan après quelques épisodes

Je vais aujourd'hui faire un premier bilan d'une série qui, même si je n'en attendais pas grand chose, m'a laissé un goût amer après quelques épisodes. Si je parle d'un "premier" bilan, c'est parce que je ne suis pas à l’abri de bonnes surprises étant donné que je n'ai pas achevé le visionnage de la première saison à l'heure où je rédige ces lignes.

Il s'agit de la nouvelle série The Flash.

L'affiche plutôt engageante de la série.

Même si je n'ai pas un souvenir très précis de la première série télévisée basée sur ce héros dans les années 90, je me rappelle que j'aimais la suivre. Avec le retour en force des super-héros sur nos écrans, nous voici donc plus de vingt ans plus tard avec cette nouvelle mouture.

Flash des années 90 contre Flash de 2015 ! Aussi ridicules l'un que l'autre !

Père Castor, raconte nous une histoire 


Pour vous la faire courte au niveau de la trame de départ. Barry Allen, jeune agent de la police scientifique de Central City est frappé par un éclair et se retrouve doté d'un pouvoir exceptionnel : se déplacer à la vitesse de la lumière ! La société responsable de l'éclair en question décide de le prendre en mains et fait de lui un super héros chargé de retrouver les méta-humains, d'autres gens comme lui qui ont développé des particularités à la suite d'un coup de tonnerre.


Si on met de côté la pauvreté du scénario de base, la première grosse faille de cette série se trouve dans la manière dont sont construits les épisodes. TOUS les épisodes. En effet, chacun est abordé de la même façon. Un méta-humain fait des siennes, l'enquête de police piétine, Barry enfile son costume, traque le méchant, l'affronte, perd comme une fiotte, guérit à la vitesse supersonique, le retrouve, le ré-affronte et fini par lui défoncer la tronche passer les menottes après avoir trouvé un moyen d'employer sa vitesse efficacement. Le tout accompagné d'une débauche d'effets visuels. En soit, ce n'est pas un problème, mais force est de constater que la trame de fond est pour l'instant clairement reléguée au second plan.

Un petit point sur cette trame de fond ? Alors âgé d'environ une dizaine d'années, Barry a assisté impuissant au meurtre de sa mère. Il jure avoir vu la silhouette d'un homme jaune se déplaçant à la vitesse d'une femme un jour de soldes de la lumière et laissant traîner derrière lui un éclair rouge. Persuadé qu'il est accro au crac et à d'autres substances illicites a imaginé toute l'histoire, la police décide de ne pas croire à sa version des faits pourtant si crédible et envoi son père croupir dans une cellule. Depuis ce jour, Barry mène sa propre enquête pour découvrir la vérité et sortir papa Allen de sa geôle. Des années plus tard, le voilà investi de pouvoirs douloureusement familiers…

 Barry Allen sous les traits de l'éclair rouge


Aaaaah ! Voilà qui rend les choses plus intéressantes, n'est-ce pas ? Eh bien détrompez-vous ! Cet aspect de l'histoire de Barry Allen est ennuyeux à mourir ! Les rares fois où le sujet est abordé, les informations sont tellement maigres que l'intérêt se disperse au profit de la lute contre les méta-humains. Bien entendu, les développements futurs ont toutes les chances de relever un peu le tout. J'y crois à mort ! Heureusement que la série est portée par des personnages hauts en couleurs tous plus charismatiques, profonds et intéressants les uns que les autres !

Nan j'déconne.

Mauvais Casting ? Mauvais Allen ? (← Admirez la maîtrise!)


Le deuxième soucis de taille de cette série, ce sont ses personnages. Pas ses acteurs, ses personnages. La vérité, c'est que vous aurez du mal à trouver plus cliché et convenu que dans The Flash. Tous autant qu'ils sont, les protagonistes rencontrés manquent de relief, de consistance, à commencer par le principal intéressé : Barry Allen alias The Flash en personne ! L'acteur est bon, clairement, mais le personnage n'est pas convaincant. Je n'ai pas lu le comics original et peut être que la série y est très fidèle mais là, il manque clairement quelque chose pour faire prendre la sauce. Et il est loin d'être le seul ! Tous les personnages, TOUS, marchent dans ses pas.
On retrouve tous les stéréotypes habituels !

Le héros : looser lorsqu'il n'est pas en costume et qui trouve hilarantes les blagues de pseudo geeks (ta mère c'est comme la megadrive, elle a 32 bits dans le c… Euuuh, c'est comme la megadrive. Point.) mais archi sûr de lui et « foufou dans sa tête » dès qu'il enfile sa tenue SM combinaison.

Ses supers co-équipiers : le professeur mondialement reconnu pour ses travaux et en fauteuil roulant depuis l'explosion de son super accélérateur de particules, l'assistant trop rigolo qui rit tout seul à ses propres jeux de mots et qui calcule mentalement des probabilités que même l'ordinateur de la NASA mettrait huit ans à résoudre, l'assistante trop belle mais frigide psychorigide qui rit seulement quand on la fouette avec des ronces (la coquine !).

Sa « famille » : la meilleure amie jolie mais un peu cruche avec qui il a grandit dont il est secrètement amoureux. Là où le bas blesse, c'est qu'elle, elle est raide dingue de son alter-ego super héros rapide comme la lumière (30 secondes douche comprise ! Hmm…). Le « père adoptif » policier très à cheval sur les principes et qui s'en veut terriblement d'avoir envoyé le « père pas adoptif » derrière les barreaux. Le "vrai père" en prison pour un crime qu'il n'a pas commi.

Les super méchants alias meta-humains : Pour la plupart complètement cintrés et déjà criminels avant d'être frappés par la foudre. Visiblement les scénaristes ont jugé bon de les rendre complètement stupides. Lors de sa toute première apparition dans un épisode, la première phrase de l'un d'entre eux ressemblait à « Groaaaaaaah !! » (bon, il était énervé faut dire. Normal, quoi!). Bon, je dois bien l'admettre, les autres sont doués de la parole mais ça ne vole pas beaucoup plus haut !
Bref, vous avez saisi l'idée ! Le pire, c'est qu'aucun acteur n'est mauvais ! Ils sont même plutôt doués ! C'est paradoxal, je sais, mais l'écriture des rôles les décrédibilise totalement !

Et sinon ? Y'a des trucs bien ?


Mais bien entendu voyons !

Pour commencer, l'industrie des combinaisons en cuire et latex risque de faire un bon prodigieux ! Mais plus sérieusement, les effets spéciaux sont très bien réalisés et convaincants. Même si la vitesse de Barry laisse parfois la place à quelques incohérences un peu embêtantes pour quiconque est un poil pointilleux (héros qui se déplace tellement vite que les mouvements des autres lui semblent se dérouler au ralenti mais qui se fait rétamer par une armoire à glace se déplaçant à la vitesse d'un humain ordinaire…), elle est malgré tout très bien représentée. La traînée rouge qui le suit partout et qui lui vaudra d'abord le surnom « d'éclair rouge » est du plus bel effet tout comme les autres effets de ralentis et de vitesse supersonique. Les méta-humains et leurs pouvoirs ne sont pas en reste non plus et ajoute à la série une dimension distrayante non négligeable et dont elle n'aurai pas pu se passer sous peine d'être vraiment sans intérêt.

Autre aspect plutôt sympatique : les interactions entre la série The Flash et la série Arrow. Tout comme Barry était apparut dans la deuxième saison des aventures de l'archer milliardaire, Oliver Queen fait aussi une apparition dans les premiers épisodes de The Flash. Le personnage de Felicity Smoke est du reste commun aux deux intrigues. Plutôt intélligent !

Conclusion Supersonique


Vous aimez les super héros, les effets spéciaux et n'êtes pas trop exigeant sur les intrigues ? The Flash devrait vous plaire ! Les héros plats et clichés à souhait vous ennuient et le format « un épisode un méchant » n'est pas ce que vous préférez ? Vos chances de tomber en pâmoison devant cette série viennent de diminuer drastiquement !

En ce qui me concerne, je vais continuer à suivre les aventures de Barry Allen de près dans l'espoir d'un regain d'intérêt. Après tout, la série est loin d'être mauvaise. Certaines choses auraient pu être amenées différement pour la rendre vraiment passionante ! Une chose est sûre, c'est qu'il y'a un gros potentiel encore inéxploité à ce jour.


Dans tous les cas, je n'ai qu'une chose à vous dire : faites vous maintenant votre propre avis ! C'est le seul qui ait de la valeur !

jeudi 23 juillet 2015

Review figurine : Dragon Ball Z - Master Stars Piece Vegetto

Comme vous avez pu le lire dans le billet de présentation du blog (pour les trois au fond qui ne suivent pas, rattrapage dans 3... 2... 1...), je suis un fan absolu du manga Dragon Ball du maître suprême TORIYAMA Akira ! Et en bon Otaku, je suis évidemment amateur de figurines dérivées de ma série préférée !


Je n'en possède pas des tonnes faute de place et de budget (ayant vendu mes deux premiers reins, j'ai besoin du troisième) mais les quelques pièces qui constituent ma modeste collection font ma fierté ! Je m'en vais donc ouvrir une nouvelle (en fait, la première) rubrique, intitulée "Reviews Figurines & Goodies" dans laquelle je vous présenterai quelques unes de mes plus belles possessions Otakesques à l'occasion.


Et je lance de ce pas les festivités avec ma dernière pièce en date, la Master Stars Piece Vegetto de Banpresto issue de Dragon Ball (totalement imprévisible n'est-ce pas ?!)


En guise d'entrée en matière, je vous propose ces quelques photos en conditions réelles (comprenez qualité au ras des pâquerettes et mise en scène digne des plus mauvaises séries AB Prod).

Vue de face (dans un sublime décors ! Oh ! On dirait Iron Man !)
 Vue de face en légère contre-plongée (Ah mais oui, c'est bien lui !)
 Vue de presque profil gauche (Oui, ce sont des manga. Quels fins observateurs vous faites !)
 Vue de presque profil droit (L'Attaque des Titans c'est cool ! Dommage que ça soit aussi moche !)


Cette sublime figurine en PVC de 25cm représente donc Végétto (Bejito pour les puristes), guerrier issu de la fusion des deux Saiyajins les plus puissants de l'univers : Son Goku et Végéta. La finition est superbe, tant dans le choix des couleurs qui sont très fidèles au personnage d'origine qu'à leur application. En effet, ici, pas de peinture qui bave. De nombreuses nuances viennent renforcer les reliefs de la figurine et un léger verni a été appliqué sur l'ensemble du modèle et est du plus bel effet. C'est un travail soigné !


Du côté de la pose adoptée, Banpresto nous présente Végétto les bras croisés sur le torse, ce qui est une position familière. On ressent tout à fait le caractère hautain et sûr de lui du personnage qui lui vient directement de Végéta, le fier prince des Saiyajins ! Le visage n'est pas en reste non plus et est une copie conforme de l'original, ce qui n'est pas toujours très réussi sur d'autres modèles et mérite donc d'être signalé. On ne le voit pas très bien sur mes photos mais le détail est poussé au point que les fameuses Potalas (boucles d'oreilles permettant une fusion normalement définitive) sont translucides. Dit comme ça, ça ne paye pas de mine mais le rendu est des plus appréciables !


Pour finir, je dirai simplement que cette figurine est splendide est permettra aux amateurs de parer leurs vitrines et autres étagères d'une pièce léchée sans trop se ruiner ! En ce qui me concerne, cette figurine m'a récemment été offerte par des amies très chères (les meilleures des meilleures des meilleures [...]) et s'est dès lors hissée à la première place de ma collection !


Bref, vous pouvez y aller les yeux fermés (c'est une expression ! N'allez pas vous cogner ! Vous alors !)